Une conférence de Bernadette Pécassou sur son livre “La dernière bagnarde” aura ainsi lieu samedi 3 juin à partir de 14 h 30 au musée.
Une visite guidée de l’exposition “Prisonniers du passé” est proposée aux auditeurs de la conférence, au tarif de 2€ par personne, sur réservation au musée.
L’auteur, Bernadette Pécassou
Ancienne journaliste, réalisatrice de reportages pour la 5 et Arte, Bernadette Pécassou a quitté la profession pour ne vivre que de sa plume. Très attachée à son Pays basque natal, elle y puise l’inspiration de certains de ses romans comme La villa Belza. Non dénué d’un certain sentimentalisme qu’elle reconnaît volontairement, les livres de Bernadette Pécassou sont des histoires au souffle romanesque dans lesquelles la femme tient le premier rôle.
En 2010, se basant sur le livre “Au bagne” d’Albert Londres, Bernadette Pécassou retrace le destin des femmes envoyées au bagne de Cayenne entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème dans le but de repeupler la Guyane.
L’œuvre : “La dernière bagnarde”
En mai 1888, Marie Bartête, à l’âge de vingt ans, embarque sur le Ville de Saint-Nazaire. Elle ne le sait pas encore, mais elle ne reverra plus jamais sa terre de France. On l’envoie au bagne, en Guyane. Bien sûr, elle a été arrêtée plusieurs fois pour de petits délits, mais elle a connu la prison pour cela. Pourquoi maintenant l’expédie-t-on à l’autre bout du monde ? Reléguée. La France ne veut plus d’elle. Sur le bateau, elle rencontre Louise, persuadée qu’on les emmène au paradis. Là-bas, on dit qu’il fait toujours beau et qu’elle se mariera.
Mais l’illusion sera de courte durée. Le voyage de six semaines à fond de cale, les mauvais traitements et l’arrivée en terre inhospitalière achèvent de la convaincre que c’est bien l’enfer qui l’attend. Et que, malgré la bonne volonté de soeur Agnès et de Romain, jeune médecin de métropole, personne ne l’en sortira jamais. C’est le destin de cette prisonnière du bagne de Saint-Laurent-du-Maroni que fait revivre ici Bernadette Pécassou-Camebrac.
Bernadette Pécassou sera présente dès 9 h 30 à Gannat, à la Maison de la Presse, pour dédicacer l’ensemble de ses œuvres : “La belle chocolatière”, “Je suis de celle qui restent”, “Sous le toit du monde”…
